mercredi 19 juin 2013

Communiqué de Presse – Loi électorale

Le porte-parole de l’UDI Paris Valérie Sachs (Conseiller de Paris, 16e) rappelle que l’usage voudrait qu’en matière de loi électorale, rien ne soit modifié à moins d’un an des échéances.

Tout changement dans une loi électorale, si proche, envoie un signal négatif à nos concitoyens qui doutent déjà de la classe politique dans son ensemble. Cette « cuisine électorale » entre « initiés » passera pour une nouvelle tentative de changer les règles à la dernière minute, et de détourner le débat des vrais sujets du quotidien des parisiens :
emploi, logement, sécurité…

Sur le fond,
La décision du Conseil Constitutionnel du 16 mai 2013 souligne le poids disproportionné en nombre de Conseillers des arrondissements du centre de Paris par rapport au nombre d’habitants. Appliquer strictement le critère démographique à tous les arrondissements, soit 1 conseiller de Paris pour x milliers d’habitants (2 268 265 habitants à Paris : 163 conseillers de Paris = 13 915 habitants) peut-être considéré comme plus juste mais un critère exclusivement démographique est-ce suffisant face à l’histoire de Paris ?
Entre la proposition d’aujourd’hui, la loi du 17 avril 2013 relative à l’élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, ou de revenir au statut quo : quelles conséquences pour l’UDI ? La loi censurée semblait finalement moins défavorable pour les deux familles de la droite parisienne que la proposition d’aujourd’hui (dont 2 cas sont très discutables 17e et 1er sur le principe même et qui ampute néanmoins toujours dans le 4e et le 7e arrondissement d’un Conseiller de Paris a priori de droite).

En conclusion, l’UDI réfléchit à la gouvernance spécifique de Paris dans le cadre d’une réécriture globale de la gouvernance d’une Métropole de taille mondiale et de sa simplification et proposera au nom de la subsidiarité, une meilleure lecture -au plus près des parisiens- :
de la répartition des compétences et des responsabilités de chacun (Qui fait quoi ? Qui décide et est donc responsable ?)
sans nuire au mouvement irrémédiable de la globalisation de l’économie, qui oblige à être localement global dans la concurrence internationale que se livrent les métropoles entre elles. Il faut savoir se garder des toilettages institutionnels désordonnés ou bâclés, sous pression d’enjeux strictement électoraux.
Il faut savoir se garder des toilettages institutionnels désordonnés ou bâclés, sous pression d’enjeux strictement électoraux.

Valérie SACHS
Porte-Parole de l’UDI Paris
Conseiller de Paris
Vice-Président de la deuxième commission